Arrêt 2 : Le Rivalet

Le Rivalet, localisé dans la Vallée de la Couze Chambon, est situé à 550 mètres d’altitude. La falaise mesure 50 mètres de haut.
Au pied de cet affleurement, on observe la présence de blocs rocheux de grosse taille, les pierriers. Celui-ci a une découpe irrégulière formant des dalles lisses.

La ROCHE observée est grenue, holocristalline, à dominance de minéraux pâles. Sur certains échantillons, on observe de la rouille, ce qui témoigne de la présence de fer qui a été oxydé. On remarque la présence de micas noirs, la biotite(1), d'éléments transparents, du quartz(2), ainsi que des minéraux blancs laiteux, du feldspath(3). On peut donc déduire que c'est du GRANITE.

Le granite est une roche magmatique provenant de la fonte partielle de la péridotite dans le manteau supérieur lithosphérique. Le magma subit ensuite un refroidissement lent qui permet la formation progressive des minéraux en fonction notamment de la profondeur.
Le granite se forme en profondeur sous une chaîne de montagne ; en premier il y a formation du mica noir, vient ensuite le feldspath puis le quartz. Le granite se forme dans des poches, les plutons.
Ce granite se situe au sein d'une couche de roches métamorphiques. La lithosphère s'érode, ce qui engendre l'apparition du granite qui affleure avant d’être lui-même érodé.



Le massif central s'est formé il y a 350 millions d'années lors de la collision de deux plaques : celle du continent nord américain et celle du Gondwana. Cette chaîne de montagnes créée est constituée de granite hercynien : elle se nomme chaîne hercynienne.

Le granite a été modifié, au cours du temps, par divers phénomènes comme l'altération et l'érosion.
Le phénomène d'altération correspond à une action chimique faite par l’eau. Exemple de l'apparition de rouille suite à une action sur le mica.
L'érosion résulte d'une action mécanique de l'eau. Celle-ci, lors des gels et des dégels, agit sur la roche et transporte les éléments minéraux qui vont se déposer ultérieurement pour former une roche sédimentaire.
Sur ce site, on observe principalement un phénomène d’érosion car la zone étudiée est pentue, par conséquent il y a peu de végétation et donc peu de rétention d'eau ce qui provoquerait plutôt une altération.

L'affleurement est fragmenté car il est parcouru par des failles et des fissures de même direction. On observe des failles principalement normales de distension qui ont été créées par des forces d’extension. Il y a aussi quelques failles inverses.
On peut évaluer l'inclinaison de la faille grâce au pendage ; on utilise une boussole à aiguille pour connaître son orientation par rapport au Nord. Sur ce site, l’orientation des failles est de 20° par rapport au nord (notation N20E).



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